as a fish

Je me sens seule parfois ...

Hier vers 18h15 en allant chercher les gamins au centre de loisirs je vois sur le tableau d’informations en entrant réunion jeudi 25 septembre à 18h45 à l’ADL.
Je demande « c’est 18h45 pile »,
On me répond « oui oui, vous allez avoir un problème pour être là»
Je répond « non non » je déteste être en retard mais si je pouvais l’être juste un peu ce soir, voir pas venir du tout, ça ne serait pas du luxe, le soir j’ai pas mal de trucs à faire….
J’active le pas, je presse les gamins.
Je demande à Thomas d’apprendre ces leçons, parce que je vais l’interroger en rentrant et qu’il ne faudrait pas que ça dure cent ans, et lui demande de faire lire la page 13 à sa sœur.
J’explique à Thomas que quand il sera 19h10 il devra faire réchauffer les raviolis dans le micro-onde et qu’il faudra prendre des gants pour les prendre parce que ça risque d’être très chaud, je demande à Rose de vider le lave vaisselle, mettre la table et de donner à manger à Chatouille, d’être sage parce que c’est Thomas le chef ce soir, que j’ai mon portable si y’un problème il peut m’appeler je ne suis pas loin.
Je sors de la maison à 18h45, je suis en retard, au secours, sur le chemin je me cherche l’excuse de la mort genre y’avait du monde sur route. (pour la blague je mets moins d’1mn à pieds pour aller au centre).
J’arrive, je sonne.
Pas un bruit…
Je resonne mais plus longtemps pour qu’il comprenne bien que je suis énervée, et qu’en plus d’être énervée bah je suis en bas à attendre, et que je déteste attendre.
D’un coup je me dis ils le font exprès, ils n’ouvrent plus au retardataire…
Je reresonne en appuyant plus fort sur le bouton parce que forcément ça va sonner plus fort.
Pas un bruit…
Je relis le tableau d’informations et là je me dis mais c’est quoi leur ADL de merde, si ça se trouve c’est pas là, je fonce à la mairie j’avais vu du monde.
Je demande « y’a une réunion à l’ADL à 18h45, je commence vraiment à être en retard mais je ne sais pas où se trouve l’ADL »
La dame me dit « bah c’est l’Accueil De Loisirs, donc c’est au centre »
« Ok donc là d’où je viens…mais personne ne m’ouvre…Bon c’est pas grave j’y retourne merci »
Je rereresonne plus fort et aussi plus longtemps, même que pendant ce temps je compose le numéro du centre, comme ça y’en a bien un qui va bouger son cul.
Pas un bruit, enfin si le répondeur du centre à l’autre bout du fil, je raccroche.
Je sors, je lève la tête en direction des fenêtres en me disant, y’en à bien un qui va me voir et qui va venir m’ouvrir, putain !
Personne, pas un bruit. Je suis très énervée. Je rereregarde le tableau d’informations en lisant mot par mot comme peut le faire un enfant en CP ré u nion jeu di 25 sep tem bre à 18 h 45 à l’ADL,
Ah bah le voila le problème nous ne sommes pas le 25 ce n’est que la semaine prochaine !!!
Je rentre chez moi un peu conne.
Thomas me dis c’est déjà fini… non non je me suis trompée, ce n’est pas ce soir, c’est la semaine prochaine.
Bon vous en êtes où, t’as fait tes devoirs !!!

Petit retour avant départ...

Ce week-end, nous étions invités chez un collègue de mika dans l’Eure, en Haute-Normandie.

Vous savez c’est l’endroit où il y a plus de bar que d’habitant, où il y a normalement pas un bruit, ah si à part ce crétin de jeune avec sa meub qui n’arrête pas de faire le tour du village, à toute berzingue, ce jeune qu’on voudrait bien qu’il se déchire devant nous que même pas on bougerait ou alors si pour l’achever, ce jeune qui ne sait pas que l’essence qu’il gaspille, à faire du ramdam dans le village, pour sa pétrolette coute un bras à sa mère.

Nous sommes allés dans le bar tabac le plus loin, les autres étaient fermés tout ça pour acheter des clopes, ça existe encore les gens qui fument j’en ai côtoyé pleins ce week-end.

Une fois sur place, un des fumeur, le collègue de mika et surtout le propriétaire de la maison où nous allons dormir cette nuit, nous offre, une petite mousse pour nous remettre de nos

400 mètres

à pied sur le bord de la route en plein cagnard.

Dans les bars on trouve souvent des distributeurs de cacahuètes, noix cajou, des boules de chewing-gum, bah là pour 2 euros on pouvait avoir une surprise en forme d’œuf, genre kinder, en plastique à moitié transparent, on pouvait donc voir le cadeau sans l’ouvrir.

Y’avait des strings dedans et une image pour adulte.

Au japon on se ruait sur tous les distributeurs bizarres qu’on voyait sauf que là, dans l’Eure, je n’ai pas osé, trop nul, le pilier du bar me matait, c’est surement à cause de lui que je n’ai pas sorti ma pièce.

11ème jour…

Mardi 20 mai

Réveille Sans réveil, 1er jour depuis le début du circuit, et 1ère grasse mat., mouai on est quand même debout à 7h10.
Ce matin petit déjeuner à 8h00, comme promis je fais, pour vous mais surtout pour moi, testeuse de soupe miso, la rouge et la blanche. Résultat : les 2 sont bonnes mais je préfère la blanche.
Puis en route, pour les derniers achats à Takashimaya (sorte de Galerie Lafayette), ils ouvrent à 10h. Nous entrons dans le magasin pratiquement vide de client. Les vendeurs et vendeuses de chaque marque alignés devant leur stand se penchaient sur notre passage et nous disaient « Ohayo Gazaimass » qui veut dire « bonjour » et nous, comme on est poli on répondait. Ils étaient une vingtaine, on a du mettre 5 mn à faire 100 mètres. C’était super génant. A 10h05, la cérémonie du bonjour était terminée et tout le monde s’est remis au travail…
Nous sommes dans ce magasin à la recherche de mon yukata (kimono), ça ressemble à un peignoir en coton fin.
Nous recherchons aussi un très joli cartable comme celui de ces écolières de primaire
. Sauf que Kyoko nous dit que la rentrée scolaire est en Avril et donc on peut les trouver plus facilement en Mars et que souvent ce sont les grands parents qui l’achète et qu’il dure 6 ans, et surtout qu’il coûte 20 000 yens, c’est à dire 140 euros.
Ici, quand vous avez un renseignement à demander, alors c’est l’apothéose, les vendeuses se plis en 4 pour vous, elles font tout pour subvenir à vos besoins. 1ère question vous lui demandez si elle parle anglais, elle se barre chercher sa collègue bilingue, vous demandez un cartable rouge qui n’est plus en vente, parce que ce n’est plus la saison, 3 personnes dont une au téléphone va tenter de nous combler de bonheur. Des championnes du monde, on est loin des vendeuses de la Samaritaines et des Galeries Lafayette, bon ok je suis pas gentilles là mais c’est tellement pas comparable. Chez nous, c’est excusez-moi de vous déranger pendant que papotez avec vos collègues alors qu’on vous paye à nous aider…
Le Kimono c’est bon je l’ai, je suis trop contente, il est trop beau et rouge, pour le sac scolaire, bah on se jettera sur ebay, all around the word, en rentrant en France.

De retour à l’hôtel, il nous faut peser les valises, c’est un peu l’angoisse, est qu’on passe à l’aéroport… 25 et 15 kg, on passe normalement sans problème à l’enregistrement, sauf que la journée n’est pas terminée.
Des valises qui ressemblent de plus en plus aux hottes du père noël.
Départ à 11h pour Osaka
, 1h30 de bus, sur la route on peut voir des rizières, des forêts de bambous c’est superbe. Du car on domine la vue et donc les rizières peuvent dévoiler tout leur charme, comme à la télé, ils sont en palier mais ce que l’on ne voit peut être pas bien à la télé, c’est l’alignement du riz. C’est planté au millimètre près…

Je ne sais plus si je vous ai dis, alors dans le doute je vous le redis, s’acheter des fringues est pratiquement impossible, les japonais sont très très fin, ici on trouve facilement du XXXS le S d’un coup devient beaucoup plus compliqué alors M je ne vous dis pas.
La pauvre occidentale comme moi qui débarque et qui fait un bon 40 peut se trouver une boutique spécialisée pour personnes fortes… Tristesse !

Déjeuner dans un endroit que quand on sort on sent encore le graillon, pour être plus explicite, c’était une omelette sur plaque chauffante, aux légumes et au porc ou aux calamars. Très bon, mais savoir que je vais sentir le gras toute la journée, toute la nuit et demain dans l’avion, ça me saoule… Grrr !!!

Visite d’une arche genre la défense, mais au lieu du toit y’a un observatoire tout en haut au 40ème étage et un escalator entre les 2 bâtiments
. Puis temps libre dans Osaka, avec ses milliers de boutiques et ses restaurants.

Puis départ pour l’aéroport avec encore ces boutiques puis enregistrement des bagages 40,8 kg à 2, on a eu chaud.
On a dit au revoir à Kyoko, on lui a fait des bisous, c’était triste, elle était tellement chouette.
Une fois, l’enregistrement passé, des boutiques et des boutiques de duty free.

On a mangé des sushis dans un restaurant, mon voisin de table vient de nous dire qu’il vient d’avaler son bridge, au total 3 dents, et au total beaucoup d’argent, éclat de rire !! Durée de voyage retour 24h en tout. Son objectif ne pas aller à la selle pendant tout le trajet pour enfin récupérer le trésor englouti.

Dans l’avion j’ai récupérer ma petite couverture aubergine, elle est douce et chaude.
Les hôtesses nous présentent le menu, oh la la j’ai pas faim du tout moi, avec tous ces sushis avalés y’a à peine 2h, mais un petit apéro pour se détendre me ferais bien plaisirs. Le type devant moi à déjà couché son siège, alors si je veux me faire un ciné, bah j’ai l’écran sous le nez, ça m’énerve !!! il me faut vraiment l’apéro, voir un double.
Bon j’ai quand même mangé mon plateau, regardé un film avec Nicholson sans trop m’endormir et enfin plongé dans les bras de morphé. Mon voisin de siège, celui du trésor englouti m’a prêté sa demie-bouée celle qu’on met derrière sa tête pour dormir.
Les odeurs du café et des croissants me sortent vite fait et sans aucun mal de mon état de sommnolence. On arrive à Doha dans une heure, c’est génial, l’attente là-bas ne sera que de 2h00 le temps pour nous de faire… devinez quoi ? Les boutiques
Les 2h passeront très vite et heureusement. Petit cours de prononciation il faut dire Doha en expirant le HA.

Re-petit déjeuner dans l’avion, film, petit repas, et déjeuner… on ne fait que bouffer sur ces vols Quatar Airways. Je ne sais pas trop l’heure qu’il est mais je suis pressée de sentir mes petits, enfoncer ma figure sur la leur.
Il ne m’ont pas manqué plus que ça, pendant ce séjour et tant mieux, en revanche nos valises sont pleines de cadeaux pour eux
. Je suis pressée de leur montrer nos photos et les photos qui vont avec, qu’ils s’émerveillent avec nous de notre voyage.
Je suis pressée de vous divulguer tout ce qu’il y a sur chacune de ces pages, tout ce que j’ai écrit dans le car, à l’hôtel et pendant nos petits temps libre, quand on ne dormait pas ou quand on ne faisait pas les boutiques.
J’ai pensé à vous du 1er jour au dernier, c’est drôle. Il ne fallait pas que j’en oublie une miette.
Ça me fait presque bizarre de bientôt laisser ces gens que je ne connaissais pas avant, enfin certain bien sûre.
Je vous ai pas dit demain je bosse, je suis dégoutée...
Bon bah, c’est pas encore cette fois-ci que je vais avoir ma couverture aubergine…
Les pilotes des vols Qatar Airways sont d’une douceur extraordinaire, je parle du décollage et de l’atterissage…
J’ai les jambes qui ont gonflé, je me transforme en Elephant man, au secours…

The End

10ème jour…

Lundi 19 mai

Le réveil sonne à 6h30, douche puis petit déjeuner à 7h, j’adore les Frosties , je pourrais en manger à tous les repas.
Les taxis sont très élégants : costume, cravate, gants blancs mais le plus classe c’est leur voiture, les portières qui s’ouvrent et se referment toutes seules. C’est le l’homme élégants qui commande le tout.

Y’a des golfs un peu partout, mais pas comme les nôtres, pas avec la jolie verdure, c’est des golfs en pleine ville, sur des immeubles voir même sur des lacs comme dans Wii Sport, si je vous jure…tous ces golfs sont entouré d’un filet d’une vingtaine de mètres.

Ce matin en route pour Nara, la ville de Nara regroupe plusieurs monuments inscrits au patrimoine mondial par l’UNESCO. Nous visiterons pour changer des temples dont la pagode à 5 étages et le musée avec le prince Shotoku, qu’on voit en statue de pierre à l’âge de 2 ans (trop mignon).

Je vais vous faire Wikipédia façon as a fish, Bouddha est né le 8 avril et est mort 15 février, dans cette pagode à 5 étages, on peut voir en terre cuite une reconstitution de la mort de bouddha (lui était en or) même si je suis non pratiquante d’aucune religion, cette scène était très triste et émouvante. C’est souvent qu’on en voit des bouddha assit mais jamais couché.

Kyoko vient de nous faire remarqué que ce matin on n’était pas très réveillés mais que ça allait mieux cet après midi, mais c’est qu’on n’a pas eu de week-end pour faire la grasse matinée, et c’est tous les jours 6h30 voir plus pour ceux qui oublient d’éteindre leur réveil.

Visite du sanctuaire de Nara, la particularité de Nara est les daims en liberté en pleine ville partout.




Le daim est rusé, il sait quand tu achètes des gâteaux pour lui parce que si tu les achètes c’est forcément pour lui, et après il te course jusqu’à que ton paquet soit vide, et forcement tu lui en donne tous tes biscuits sinon il se frotte à toi, bois ou pas bois, il te bouffe la jambe, les fesses ou tes fringues, et ça parait pas comme ça mais c’est aussi grand qu’un poney et moi j’ai la frousse des poneys.
Enfin avant le déjeuné visite d’un autre sanctuaire Kasuga/ Taisha/ Shrine décoré de plus de 3000 lanternes en pierre.
Déjeuné au centre ville de Nara, ce midi c’est buffet, d’habitude on mange à 11h45 ou 12h là c’était 13h, donc on avait un peu tous les crocs et heureusement c’était un buffet, on a pu bien se remplir le ventre. La soupe miso était délicieuse, j’en ai pris 2 fois.
Il faut savoir qu’il existe 2 soupes miso, la blanche et la rouge, ne me demandez pas la différence je ne la connais pas encore, demain matin au petit dej, je gouterai et vous dirai. Bref ce midi c’était la blanche…

Puis visite du temple Todai-Ji…ENORME. On en voit des bouddhas de toutes les couleurs de toutes les tailles mais celui là, OUAFFF ! Il est en bronze doré, il fait 17 mètres de haut, à la vu de ce colosse on a un peu tous un sourire béat d’admiration.




Dans ce temple on peut atteindre le nirvana si on passe par un trou qui se trouve sur une colonne.
Un chien moyen peut l’atteindre, un enfant, ou bien un adulte de petite corpulence, il y a la queue pour passer dans ce trou, il est quand même rare ici de voir des personnes fortes.

Au japon, y’a un trafic de parapluie, on en voit de partout, ils sont à disposition de tout le monde s’il pleut je n’ai pas très bien compris quand et où il faut les rendre. Heureusement il n’a pas plus. Le parapluie ici est blanc au 2 extrémités avec l’enveloppe transparente, je les trouve très jolie. Je n’en ai même pas un, je suis verte.

Kyoko est trop sympa, elle a écrit sur de jolie papier nos noms et prénoms à tous, on est 34 ce n’est pas rien, sans compter les relous dont nous faisons partie qu’en réclamait avec les prénoms de leur (s) gamin (s).

Je ne sais pas si c’est parce que nous faisions partie d’un circuit ou parce que nous étions au Japon, et qu’ici c’est comme ça mais tout le temps Kyoko nous disait « vous avez 1h pour manger » ou bien « il est 18h15 vous avez jusqu’à 19h30 ».
Ce soir, nous étions dans un de ces restaurants ou nous avions montre en main 1h15 pour manger, jamais en France on verrait un truc pareil, mais heureusement c’était super bon.
C’était un restaurant de Tempura (beignets) à faire soit même, à volonté, pendant 1h15 l’huile était chaude, après coup c’était suffisant pour se faire éclater le bide. Bien sur ce n’était pas le restaurant délicat de poissons crus mais y’avait des crevettes alors j’ai mangé pratiquement que ça. DINGUE, y’avait même des brochettes avec le cartilage du poulet en forme de flèche sur la carcasse, je ne connais pas le nom. Bref on s’est tous régalé, le tout arrosé de saké chaud, mais est que c’était la peine de le rappeler.

Ce soir nous avons tous rendez-vous au bar de l’hôtel avec Kyoko pour boire un coup avant notre dernière nuit à l’hôtel.
Demain, très très grosse journée et on rentre en France…

9ème jour…

Dimanche 18 mai

Ce matin, on a pu dormir d’une traite jusqu’à 6h30.
Il n’y a pas de bain chaud ici donc douche, puis petit déjeuner.
Départ à 8h15 pour Ryoanji un temple zen avec son jardin sec, c’est dire des cailloux et des rochers
, puis visite du pavillon d’or, bah c’est un temple en or, sur l’eau.
C’est magnifique aussi.

Pause déjeuner , habituel puis la célèbre cérémonie du thé.

Alors ! Ça commence par un gâteau un peu spongieux fourré à la pate d’haricot rouge sucré, qu’il faut manger pour se colmater l’estomac, c’est la meneuse de cérémonie en habit traditionnel qui le dit. Pendant ce temps son homme à préparer le thé, en habit traditionnel aussi, prépare le thé.
Enfin arrive celui pour lequel nous sommes là, le thé vert, il est vert, genre potage de petit pois fouetté pour la couleur, pour le gout je me demande pourquoi me collègue en face font la grimace. C’est très amère, d’où le gâteau pour ne pas se faire un trou au bide. Bon moi je n’aime pas à vous de vous faire une idée.

Le thé vert en glace c’est très bon d’ailleurs faut que je goute celle de chez Hagen Dazs avant de quitter le pays.
Après cette cérémonie, temps libre ouaaaiii…3h pour dépenser de l’argent, le temps pour moi de m’acheter un tee-shirt blanc avec un « j’aime Kyoto » genre « J’aime NY » vous voyez !. Vous ai-je déjà dis que j’avais le porte-monnaie déjà…
Il a encore fait super beau aujourd’hui.

Le diner de ce soir était un mélange de Yakitori (brochettes) et de tempura (beignets), puis la glace à la vanille est arrivée sauf qu’on avait tous encore faim.

Nous avons diné à 18h, il est 20h on va faire un tour dans un bar, puis dans un autre, puis dans un autre.

8ème jour …

Samedi 17 mai

Un étrange bruit nous sort du sommeil à 5h00... Grrr ! le réveil n’a toujours pas éteind depuis le marché aux poissons, faut vraiment être con. Avec un peu de jugeotte ce soir on va penser à l’éteindre.

Donc re-réveil à 6h30, j’enfile mon kimono et fonce aux bains chauds.
Aaaahh me voilà dans mon élément favori depuis peu, un bain de plus de 40°, je suis dehors la gueule au soleil levant avec vue sur le lac ET LES MONTAGNES. Un vrai bonheur, mais je crois que ça je l’ai déjà dis…

Petit déjeuner à 7h, traditionnel japonais , puis départ à 7h45 pour prendre en photo le mont-fuji
mais surtout monter le shikansen, TGV japonais, c’est le train blanc avec le long nez plat, direction Kyoto.


Bah en fait c’était un de ces cousins qu’on a eu, donc pas de long nez plat, le principal c’est qu’il allait dans la bonne direction. Le train était vachement plus spacieux que notre TGV à nous, une hôtesse passe dans l’allée pour nous proposer des boissons, elle se croit dans un avion celle-la, ça nous change un peu du car de Maru.

Nous déjeunons à 2 pas de la gare de Kyoto, ça grouille de monde, on est samedi aussi. Ce repas ressemble de très près à tous les déjeuner qu’on a eu depuis notre arrivée dans se pays fabuleux. On mange en 20mn, c’est de la folie et on repart pour la visite du château de Nijo

, il fait super beau, c’est vraiment génial, puis visite du temple de Kiyomizu Dera, on en a visité des temples mais tous toujours aussi beaux les uns que les autres.
Pour finir en beauté la journée, balade dans le quartier de Gion où l’on va peut-être apercevoir des Geishas, ici on préfère dire des Maïkos (c’est plus gentil).
Un peu comme dans un safari en Afrique à la poursuite d’un éléphant ou d’une girafe ou bien pour donner un autre exemple, un peu comme quand une certaine princesse anglaise sort d’un resto avec son ami et que des dizaines de paparazzi les pourchassent ici le touriste traque sans relache la Maïko.


Kyoko dit que c’est un peu un jeu, mouai, je n’en suis pas certaine… je me demande ce qu’en pense l’éléphant ou la girafe, non parce que la princesse paix à son âme, elle peut plus rien dire…
Dîner dans un endroit très branché, très lounge surtout très sombre mais très sympa quand même.
Retour à l’hôtel vers 21h30, on est tous un peu crevés.

13h30 en France, j’en profite pour faire un coucou à Thomas, sa mamie et ma chatouille. Rosette est ENCORE fourrée chez son pôte Antoine.
La préoccupation de Thomas est de savoir si on a trouvé la figurine de Mario et Bowser (le méchant dans Mario Kart) et se renseigne même pour savoir si on a Hello Kitty pour sa sœur, ce gamin s’en fou grave de notre gueule… « OUI OUI nous ça va, merci de poser la question, NON NON on est pas triste sans vous, c’est gentil demander. » Passons...

On a des journées de folie, tellement que dès qu’on reste plus de 10mn dans le bus, on s’endort. Parfois je ne sait plus si j’ai visité un truc le matin ou si c’était la veille.

C’est vraiment du concentré, mais c’est vraiment génial.

7ème jour…

Vendredi 16 mai

Le réveil sonne à 5h, ce matin c’est une erreur, on a oublié de l’éteindre l’heure hier soir… Grrr !
Re Réveil à 6h30, douche et petit déjeuner comme à la maison un bon vieux thé Earl Grey, ça change un peu de la soupe miso.

On quitte Tokyo à 7h45 pour Kamakura . Visite du temple de Kenchoji, des temples zens.

Pause repas, tout le monde est ressorti ce midi avec le ventre plein et la banane. C’était Italien. Toutes les assiettes étaient vides. Alors pour terminer ce repas en beauté, je me suis offert une glace italienne à la vanille. Remarquez le choix était simple, il y avait Patate douce et vanille.
Maru nous récupère avec son car et en route pour Hakone. La route est sympa, on longe la mer. Ici à la place des mouettes comme chez nous il y a des corbeaux et des rapaces (grosses buses ou faucons) C’est impressionnant de les voir voler au-dessus du sable, ils volent par groupe de 15. Je suis certaines qu’ils pourraient bouffer un enfant en moins de 5mn tous ensemble.
Petit tour à Hakone sur le lac Ashi, superbe !
puis téléphérique pour trouver une montagne aux sources chaudes avec fumerolles qui sortent du sol avec en prime l’odeur du soufre, ce qui veut dire : odeur de l’œuf pourri.
Une fois en haut, on peut se délecter d’un œuf dur noir, œuf cuit dans ces sources beurk !
La légende dit un œuf mangé 7 ans de vie gagnés.


Je n’ai pas fais long feu là-haut tellement l’odeur est insupportable pour mon petit nez délicat.

Puis arrivé au ryocan, un ryocan est un hôtel au Japon, au programme normalement il était prévu que nous fassions chambre commune genre dortoire, et nous voilà dans un hôtel magnifique avec chambres individuelles, des kimonos superbes dans les chambres.
Le meilleur arrive au moment du dîner. Des sushi, sashimi, soupe miso, noix de Saint-Jacques par-ci, anguille grillée par là, langoustine cru, tranches de bœuf de kobé sur barbecue individuel, fraise, petit flan de mangue. Un pur moment de bonheur absolu.

Les chambres sont tout aussi géniales, spacieuses et confortables. Un mélange de traditionnel et moderne. Pendant que nous mangeons nos futons vont être mis en place.

Il y a des lois qu’il ne faut pas déroger ici.
Exemple : Quand on rentre dans la chambre, il faut enlever ses chaussures et mettre des tongues en bois, ensuite enfiler le kimono pour aller déjeuner, déchausser pour manger et mettre des chaussons pour aller aux toilettes.

Après dîner, un petit tour en ville pour voir s’il n’y a pas un bar sympa, et bien, non il n’y a rien du tout.
HEUREUSEMENT, il y a… des bains chaud,

tout aussi confortable que la dernière fois.
Ce soir pas de saké chaud, mais un bon bain chaud à la place.
En sortant de là on transpire comme une grosse vache c’est horriblement bon.
Je suis trop contente de savoir que demain matin, je vais pouvoir en prendre un autre.
Et puis être dans un bain bouillant avec vu sur le lac c’est que dans les rêves que ça arrive.

...

6ème jour…

Jeudi 15 mai

5h00 le réveil fait entendre son doux bruit, même pas mal, enfin pas encore… La mission ce matin, sans le groupe, prendre un taxi et se rendre au marché aux poissons appelé, Fish Market ou encore Tsukijii (ah alors à prononcer déjà c’est pas de la tarte, mais à retenir c’est pire, je vous avez prévenu). Objectif atteint, y’a des thons partout,
des huîtres 10 fois plus grosses que les nôtres, je ne vous parle pas des moules et tout autres produits de la mer.



Il est 5h45 et pourtant j’ai l’eau à la bouche rien qu’en regardant tout ces poissons étalés au sol. Près du marché des petits restaurants 3 places seulement, proposent toutes sortes de Chirachi (tranche de poisson cru sur du riz). Depuis notre arrivé dans ce pays je ne pense qu’à me nourrir de poisson cru, 6h du mat. ou pas on prend place sur les tabourets hauts devant nous. C’est des resto mais on mange dehors. Nous nous sommes RE GA LE. J’avais oublié le goût du saumon cru, c’était un pur bonheur. Et la soupe miso, hummmm ! DE LI CIEU SE.

Le poisson cru ici est un peu un plat de luxe donc rare.
Les Japonais sont d’une gentillesse remarquable, ils nous ont guidés tout au long de ce périple.
Retour à l’hôtel, petit déj, pour nous ça sera thé et café, Kiyoko se jette sur nous parce qu’elle était très inquiète de notre petit voyage en solitaire… Elle est rigolote.

Départ en car pour une vue panoramique du palais impérial et du parlement. C’est ce qu’il y a marqué sur notre programme, et ben ça veut dire que du car vous voyez le palais et le parlement, durée de la visite 3 seconde, sauf si, dans votre malheur vous êtes dans les bouchons… Foutage de gueule quand même, mais ça n’enlève en rien notre bonheur au quotidien d’être là pour vous dire même pas que mes gamins me manquent, et même pas que j’y pense sauf quand j’achète des petites conneries pour eux, c’est à dire à chaque boutique…
Visite du temple Azakuza puis 1h30 de temps libre. Explication de texte temps libre veut dire dépenser de l’argent. Pause repas, no comment, on mange la même chose tous les midi et y’en a marre, un peu…

Et là, le moment que tout le monde attend, temps libre en plein cœur de Tokyo. On commence par Akihabara le quartier électronique. C’est de la folie, y’a du bruit partout. Les boutiques sont étroites mais sur 6 étages. Chaque magasin à sa spécialité, ça va des puces électroniques en passant par les piles, des figurines de robots transformables en passant par les figurines de manga aux positions coquines voir plus que coquines.


On continue notre route sur Arajuku, quartier des fringues d’occasions on ne restera pas longtemps ici, la tendance est soit la jupe longue moche ou le short en jean très très court avec la tunique façon Woodstock, pas trop mon style. Je pensais m’acheter pleins de fringue, et faire ma crâneuse plus tard en disant ça vient du japon, sauf qu’ici, la plus grande taille c’est 36… Grrr !
Pour calmer mes palpitations de fièvre acheteuse je me rue sur la boutique Adidas que je vois au loin sauf qu’en arrivant celle-ci n’ouvre que dans un mois. Grrr !

Bon nous voilà à Shibuya avec son carrefour super célèbre, et tous ces gens qui traverse en même temps, en diagonal sans se rentrer dedans et pour terminer le quartier nord-ouest Shinjuku.

Là faut qu’on dîne, objectif trouver un restaurant de poisson cru (oui je sais encore !) ça fait pas de mal de l’Omega 3, deux fois par jour, quand on pense qu’on en mangerait matin midi soir.
Le Japonais pas comme en France est très radin sur le poisson cru surtout sur le saumon, y’en a 5 morceaux dans sa petite vitrine au bar, mais il se les garde pour lui ou bien il doit empocher une prime si à la fermeture il n’y a pas touché… Passons…
Le saké chaud était très bon, j’adore le saké chaud, mais vraiment d’ailleurs on est tellement chaud qu’on se tente le métro, avec l’achat du ticket au guichet comme des vrais gens. On ne s’est même pas trompé de sens, et s’est tant mieux parce que je n’arrive plus à aligner un pied devant l’autre tellement la journée a été longue et tellement on a marché aujourd’hui. En même temps on avait que 3 stations, mais on l’a fait.
On s’arrête dans une petite épicerie, le genre Felix Potin de chez nous, il a des glaces Hagen Daz qu’on ne trouve pas en France. Ce soir, on a essayé mille feuilles c’était trop bon, il nous reste à goûter Tiramisu, Rocher blanc, Thé vert…. Y’a pas dessert dans les restos alors c’est souvent qu’on se lâche (que JE me lâche) sur une glace (Italienne, j’adore !)

Couché même pas vu l’heure… trop fatiguée, trop marché, trop saké…

5ème jour...

Mercredi 14 mai

Réveil à 5h00, pour un 6-28, expression japonaise qui veut dire avoir envie de faire pipi, sauf qu’il m’est impossible de me rendormir après. Alors je nous réveille tous les 2, et nous voilà partis faire l’ouverture des bains, chacun de notre côté bien sûr. Je pensais être toute seule à cette heure, mais il y avait déjà des Japonaises. J’adore ce moment de détente ou je m’occupe enfin de moi, je peux prendre mon temps, remarquez il n’est que 6h30 du mat.
Je suis dehors, sur le toit d’un immeuble, nu comme un ver, la température extérieure est de 24°, dans l’eau plus de 43°, le jour se lève à peine et il pleut. C’est trop bien, je suis détendue comme si j’avais fait mes longueurs à la piscine. (longueurs que je ne fais plus d’ailleurs, parce que je ne retrouvais plus cette sensation, mais faudra que je retente l’expérience pour voir)

Petit déjeuner avec Kiyoko, nous étions que tous les 3, ce matin le groupe s’est rué sur le petit déjeuner continental.
Au programme ce matin visite des chars les plus beaux du Japon (des chars comme à la Gay Pride, mais pas le même style vous voyez !)

Il est 9h30, la visite est terminée, dans la vraie vie si je ne travaille pas je me réveille, sauf que là, en route pour Tokyo, je crois que nous serons arrivés vers 16h30. Grrr !

Y’a une pression monstre sur Tokyo, elle est perceptible dans le car, on reste 2 nuits sur place. Tout le monde à son plan de la ville, regarde le plan du métro pour se déplacer au plus vite, ça s’agite grave parce que demain y’a du temps de libre au programme.
À part le prénom de Kiyoko il m’est impossible de retenir aucun nom Japonais, alors parler avec mes collègues français de quartier à Tokyo, c’est pour moi l’enfer.

Le repas sur la route, nous a un peu tous énervés, c’était le même, avec les mêmes couleurs que la veille mais froid. Je commence un peu à saturé, surtout qu’au petit déj, j’avais fait le même en chaud.
Alors pour me détendre faut que je m’achète un truc, la boutique m’ouvre ses bras, je ressors avec des Kit Kats, mais ici il y en a de différentes couleurs : vert au thé vert, blanc au chocolat blanc et rose à la fraise. J’ai pris vert. Ça a le goût du thé vert c’est bon.

Grosse marrade dans le car, on vient de comprendre que la pause pipi « la pause 6-28 » était une blague d’un touriste, Kiyoko, elle pensait qu’on comprenait quand elle nous le disait nous on pensait que c’était Japonais. J’adore quand Kiyoko se mare, elle a le rire communicatif.

18h nous sommes arrivés au stade Kokugikan, c’est un moment que nous attendions tous, le tournoi de Sumo. Ce tournoi est sur 15 jours, comme notre Roland Garros nationale, aujourd’hui nous sommes au 4ème jour.


Ce stade est superbe, dans les couloirs on peut voir les Sumos qui s’en retourne chez eux avec leur yukata (kimono), y’a des boutiques… j’ai rien acheté (mais maintenant que je le tape je regrette…) et y’a des toilettes aussi mais rien à dire c’est confort à mes nouvelles exigences toilettistiques.

Repas du soir, trop nul, mais vraiment même pas que je vais en parler tiens !

Et en route pour faire les touristes de nuit, on commence par la Tokyo Tower sorte de Tour Eiffel mais rouge de 33 mètres de plus que la notre.
Donc là il faut imaginer la vue (nan je sais on peut pas…), en pleine nuit avec toutes les lumières de la ville… géant !

La soirée n’est pas terminée, en route pour l’hôtel Hyatt. Dans le hall des lustres à la Swarovski de 3m de haut, de la folie. Le pourquoi de notre présence ici, c’est que nous cherchons le bar de nuit où s’est tourné le film « lost in translation » sauf qu’on s’est gourré de Hyatt, un Mojito plus tard nous voilà repartis pour une course folle de 10 mn à grande vitesse parce que les bars ferment tôt au Japon et il est hors de question de ne pas faire ce bar de nuit cinématographiquement légendaire.

52 étages plus tard et plus haut, on pouvait découvrir la vue de la mort, une chanteuse black splendide jazzy dans une robe en soie couleur or, une coupe champagne aux lèvres, il ne manquait plus que Bill Murray au bar.
Un moment extraordinaire, qui accroît lorsque je reviens des toilettes…

Explication : J’ouvre la porte des toilettes et là devant moi le couvercle de la cuvette me reconnaît et se soulève tout seul. Là, le festival des chiottes, cuvette chauffante, spray, jet d’eau, séchage, désodorisant, bruit de chasse d’eau, orientation du jet d’eau, massage… je ne vous cache pas que quand je suis sortie, j’ai un peu attendu pour voir si le couvercle se refermait tout seul., mais il n’a pas bougé… Je suis tombée sur le haut de gamme des chiottes mais mon voyage n’est pas encore terminé et mes exigences deviennent de plus en plus élevées. La pression !

Couché vers 1h25, grosse journée.

4ème jour…

Mardi 13 mai 2008

Réveil à 5h30 du matin pour vivre la cérémonie des moines Shingon durée 1h30 de chants et prières.

Dans un circuit, il n’est pas toujours facile de gérer la différence des races humaines…
Mais voilà c’est comme ça on ne peut pas être responsable de tout le monde et certain mériteraient des coups de pied au cul.
Hier soir, le moine nous prévient qu’on peut faire des photos mais sans flash pour ne pas déranger, qu’on peut oui prendre des photos mais dans le respect des moines qui prient et qu’on peut dans ces moments spirituels, ressentir l’illumination qui règne dans la pièce. (non j’ai pas pris de drogue, c’est le moine qui dit…)
Alors voilà au bout de 5mn de chant une nana sort sa caméra flash au point, bah oui parce que sinon elle ne voit rien, un moine se lève et fait « non non » avec son doigt illuminé. La cérémonie reprend et on entend le clic clic clic d’un appareil photo, le même moine toujours avec son doigt illuminé, se lève une nouvelle fois.
Il se lèvera trois fois. La honte !
Et je ne vous parle pas du couple qui arrivera 20mn avant la fin et qui partira 5mn plus tard. Des baffes…
La zenatitude ça doit être en option à la naissance, moi on m’a pas demandé si je la voulais… arfff !!!

Passons…Petit déjeuner japonais, soupe miso, j’adore cette soupe, riz, feuille d’algue appelé Nori, et autres petites choses indéfinissables bonnes et moins bonnes selon les goûts.

Le rendez-vous au car n’est qu’à 9h, ça nous laisse le temps de retourner voir les pagodes de Koya sun d’hier soir, et surtout rentrer dedans et voir 5 bouddhas de 3m de haut en or. (les photos étaient interdites, donc je ne peux pas vous montrer celles que nous avons faites… non j’déconne)

Aujourd’hui, je dis ça comme si que je venais de me lever, alors que ça fait déjà 4h que je suis debout, nous partons pour Takayama, pour vous donner une petite idée, cette ville ressemble au paysage que l’on peut voir dans le film « mémoire d’une geisha » pour ceux qui ont vu.

Aujourd’hui, on va en bouffer du car, c’est plutôt pas mal parce que c’est dans le car que je peux vous raconter mon séjour, et puis j’ai même pas mal au cœur.
Après 4h de route, petit arrêt sur une sorte d’air d’autoroute de 30mn pour dévorer les minis plats qu’on nous présente. 15mn nous suffira ce midi, pour nous nourrir parce qu’on a toutes vues cette boutique Hello Kitty Corner, juste là. Il fallait les voir toutes ces nenettes à la caisse aussi hystériques les unes que les autres avec leurs achats pleins les bras. Sans me forcer j’étais comme elle. 4h dans un car à rien faire faut s’avoir se dépenser…

3h de route plus tard, nous voilà enfin arrivé, du car on voit déjà quelle boutique on va faire après la visite du musée. On consomme tous comme des malades.

A l’hôtel, à disposition, kimono, chaussons et bains chauds comme hier au Monastère.
Mais attention des bains chauds de compétitions cette fois-ci, plus grand, avec sona, jacuzzi, bain à l’intérieur et dehors sur le toit. Après le bain, il y a un endroit pour prendre soin de soi, brosse, sèche cheveux, crème pour le corps, pieds, visage, coton tige, et tous ça ouvert de 6h du matin à 24h.
Je peux vous dire que le bain du matin à 6H à l’extérieur même sous une douce pluie fine, c’est géant.
Ma première préoccupation en venant au Japon était, est ce que je vais aller dans les bains chauds à poil sachant que je risquais d’y voir des nanas de la boite, et bien aujourd’hui c’est de savoir si il y aura dans l’hôtel de demain.

…